Dans l’enthousiasme

A l’époque, "l’Espérance de Château-Thierry" exerce son activité dans la seule ville de Château-Thierry. Les communes environnantes constatant les bienfaits coopératifs sollicitent avec insistance la création de succursales de la Société dans leurs localités.

Dans le bureau de M. Ernest COUVRECELLE défilent des groupes de consommateurs des communes avoisinantes venant lui apporter les quelques capitaux recueillis dans l’enthousiasme général : ils demandent l’installation de magasins dans leurs localités, même si l’agencement de ces succursales est des plus rudimentaires.

C’est la première étape du développement dans le canton d’abord, puis dans l’arrondissement de Château-Thierry.

A l’image de "l’Espérance de Château-Thierry" il existe dans la région quelques petites sociétés coopératives disséminées dans des localités de faible importance. Elles font de leur mieux pour servir l’idéal coopératif. La guerre finie et dès le retour à une situation économique normale, ces sociétés prennent conscience de l’efficience d’une concentration coopérative dans la région. Elles viennent demander à fusionner avec la dynamique société de Château-Thierry.

Dès lors, les progrès sont rapides et continus.

Par suite de ce développement et de l’augmentation constante du nombre de magasins à ravitailler, la société est amenée à rechercher des locaux en rapport avec son accroissement d’activité. Ceux de la Grande Rue deviennent notoirement insuffisants. On s’installe donc avenue de la République, toujours à Château-Thierry, dans un entrepôt qui malheureusement sera détruit en partie par un incendie, en 1923.

Entre temps "l’Espérance de Château-Thierry" modifie sa raison sociale et devient "l’Espérance Régionale de Château-Thierry".